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Voyage au Pays des Hommes Intègres

5 mai 2010

Tableaux

Je profite de l'étendue du réseau web pour faire de la pub pour mon ami Abdoul qui est peintre à Ouagadoudou. Il vient régulièrement en France en général pour une durée de deux mois durant lesquelles il fait des animations dans des écoles auprès d'enfants (ateliers de peintures), expositions, rencontres d'artistes...

Il faut aussi savoir qu'en Afrique, un homme qui travaille nourrit en moyenne une quinzaine de personnes.

Il peint depuis longtemps des scènes de la vie quotidienne africaine avec une certaine touche humoristique. Si vous aimez sa peinture, vous pouvez le joindre au +226.76.67.00.93 ou +226.70.55.23.83

N'hésitez pas à le soutenir !!!

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                     L'artiste : Ako Wilson

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                 Son atelier vue de l'extérieur

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                          L'atelier vue de l'intérieur

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             Okocha (pour qui je vend des colliers)

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3 mai 2010

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Voici une autre série de colliers pour ceux que ça intéresse... Laissez des commentaires avec votre adresse mail et je vous recontacte...

Les six colliers suivant ont une partie en os de chameau (les boules noires et blanches)

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Une autre série, il y a en a pour tout les goûts...

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2 avril 2010

Colliers

Après les mauvaises connexions au Burkina, voici un petit message de France où je retrouve avec joie l'ADSL...
Dans mes valises, j'ai ramené un certain nombre de colliers fabriqués par un Ouagalais. J'ai accepté de les vendre pour lui en France car il soutient une association sur place. Il y en a pour tous les goûts mais je vous laisse juger par vous même. (pour info, je ne fais aucun bénéfice sur les ventes)

Si vous êtes intéressé par l'un ou l'autre de ces colliers, n'hésiter pas à me le dire en postant un commentaire...

 

5 euros

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                           10 euros

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26 mars 2010

Content de rentrer et triste de partir

Derrière cette expression quelque peu paradoxale se cache deux sentiments bien connu du globe-trotteur : la perspective d'un retour chez soi accompagnée inexorablement du départ d'un autre lieu.

Le voyage est une chose formidable surtout quand il a lieu dans des contrés aussi différentes de la France que peu l'être le Burkina Faso. Le problème maintenant est que l'on revient moins facilement au Burkina Faso que l'on ne retourne au bord de la mer quand on habite Nantes. Dur alors de se dire que je ne reverrais probablement jamais certaines personnes que j'ai rencontré ici. Quand on voyage, on rencontre des gens formidables, on découvre une nouvelle culture, de nouveaux lieux. Mais tout voyage à une fin et la fin de celui-ci est à 1h10 ce soir à l'aéroport de Ouagadougou.

La perspective du retour chez soi est pour moi aussi excitante que la perspective d'un départ avant un voyage... J'adore ça...

Alors je vous dis à bientôt (sur une plus ou moins longue échéance) à vous tous lecteurs assidus qui m'avez suivit pendant ces deux mois à travers ma découverte du continent africain.

Je prépare les pulls, les manteaux et les chaussures chaudes pour laisser dans mon sac mes tongs, tee-shirt manches courtes et shorts et j'arrive... :-) Je ne pourrais même pas étaler mon bronzage couvert comme je serais dans 24h.

25 mars 2010

La mare aux crocodiles sacré de Bazoule

En touriste qui se respecte, je ne pouvais partir du Burkina Faso sans avoir visité la célébrissime "Mare aux crocodiles sacré de Bazoule".

La légende raconte qu'à une époque où il n'y avait pas d'eau dans la région, des crocodiles sont arrivés et ont entrepris de creuser un trou. De ce trou à jailli de l'eau et maintenant hommes et crocodiles vivent en parfaite cohabitation. Le site n'est absolument pas fermé et il n'est pas rare d'après le guide que des habitants retrouvent les reptiles chez eux.

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Toujours d'après le guide, la mare contiendrait environ une centaine de spécimens. Attention ils arrivent !!!

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Pour les attirer hors de l'eau, le touriste prendra soin d'acheter un poulet vivant à l'entrée du parc.

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"Moi je fais le beau, j'ai le droit à un poulet"

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"J'ai faim !!!"

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Allez un petit saut et on en finit !!!

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"C'était bien bon !!!"

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Un petit sourire pour la photo.

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"Si vous avez fini, moi je retourne me baigner"

D'après mes recherches sur le net, les crocodiles peuvent vivre six mois sans boire et un an sans manger. De plus, ils ne dorment pas.

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25 mars 2010

De l'art d'acheter de l'artisanat africain

A peine arrivée à Ouagadougou j'ai de nouveau plein de choses à raconter. Hier, je me décide à faire le tour des boutiques d'artisanat africain pour ramener des cadeaux et autres souvenirs en France. J'avais un budget extrémement limité car ma carte (une Mastercard) ne marche pas ici (préféré Visa) et j'arrive au bout de l'argent liquide.

Okocha m'emmène dans la ruelle où se vend tout l'artisanat. En sa compagnie, je suis sûr de me faire moins arnaquer. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'en ce moment, c'est la saison morte niveau tourisme et donc les Ouagalais qui vivent du tourisme en vendant de l'artisanat (soit une bonne partie) sont tous sur la paille. La vue d'un blanc qui se balade de boutique en boutique en dépensant des francs CFA a eu sûrement quelque chose d'excitant pour eux : chacun voulant en profiter. Du coup, je me fais assaillir par tous le monde. Un vieux qui me suit depuis le début et qui veut absolument que je lui achète des portes clés commence sérieusement à me taper sur le système. Je ne veux absolument pas lui acheter quoi que ce soit et lui me sort l'argument que "Pourquoi est ce que tu achètes à lui et pas à moi ??" (comme si j'étais en mesure d'acheter à chacun d'entre eux.
Et là arrive un jeune que j'avais croisé le matin et avec qui j'avais marchandé sur l'achat de portes clés en ébènes qui me plaisaient. Je saute sur l'occasion et le suit. Là le vieux s'énèrve, comment à nous suivre, accèlère, rattrape le jeune, commence à l'injurier en mooré, cherche à le taper, le jeune s'enfuit en courant devant l'hilarité d'Okocha.

Ensuite la situation a vraiment dégénérée, tous le monde m'entouraient en cherchant à avoir sa part du gâteau. Malheureusement (ou heureusement pour moi) à ce moment là j'étais vraiment à sec. Je leur explique mais j'obtiens la réponse habituelle : "Dis ton prix" J'insiste en leur disant que je n'ai VRAIMENT plus d'argent. On me regarde d'un air désabusé de celui qui pense que je me fiche de lui : un blanc qui n'a pas d'argent ça n'existe pas bien entendu. Je m'en vais devant leur manque de compréhension.

Les mois de mars, avril, mai sont les mois creux et donc la tension monte dès qu'il s'agit de vendre quelque chose à un touriste. Le touriste peut cette fois-ci en profiter : ils ont tellement besoin d'argent qu'ils peuvent descendre les prix au maximum si vous insistez un peu... (ça c'est Abdul qui me l'a expliqué après)

24 mars 2010

Bye-Bye Komadougou

Me voila de retour à Ouagadougou. J'ai donc quitté définitivement (jusqu'à la prochaine fois) ce village où j'ai passé deux mois.

Il me reste trois jours à passer en Afrique, voici venu le moment de faire un petit bilan de ce que je retiendrais :

- les petits-déjeuners au soleil

- la contemplation de la voûte celeste le soir allongé sur un banc

- les bruits des animaux et les réveils à 6h du matin au son du coq

- les moments passés à la pompe

- les rencontres que j'ai pu faire

- les discussions sur les différences interculturelles

- les moments à négocier pour grapiller quelques centaines ou millers de francs CFA

- les transports en car et la circulation en moto

- les 600 kms de vélo pédalés entre Komadougou et Fada

- l'accueil des habitants du village

- les sourires des enfants

- les "nassara" ou "le blanc" pour m'interpeller et me dire bonjour

- les footings dans la brousse africaine

- l'aéroport de Ouaga

- la compagnie Afriqiyah et ses retards

- les poules, chèvres, cochons, ânes, boeufs qui traversent la route sans crier garde

- la connexion du ciber

- les vélos et mes innombrables crevaisons

- les 5 litres d'eau bu par jour en moyenne

- les BIC qui ne marchent pas à cause de la chaleur

- la poussière qui s'incruste partout

- les administrations kafkaïenne

Et j'oublie probablement plein de choses qui me reviendront plus tard avec le recul...

19 mars 2010

Le F CFA

Petite page d’histoire afin que vous puissiez étaler la confiture… euh pardon votre culture G (d’après le diction bien connu, je cite : « la culture, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale »). Voici bientôt près de deux mois que j’utilise les francs CFA, il est donc tant d’y consacrer un article.

Créé en 1939, le franc CFA est réellement né en 1945 lors des accords de Bretton Woods. Il signifiait à l’époque « franc des colonies françaises d’Afrique ». La zone « franc » est issue de l'évolution et des transformations de l'ancien empire colonial français.

En 1958, alors que la plupart des anciennes colonies françaises avaient obtenu leur indépendance, le F CFA fut rebaptisé « franc de la communauté française d’Afrique ».

Aujourd’hui, il signifie « franc de la communauté financière d’Afrique ». Il est utilisé dans huit pays d’Afrique de l’ouest : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger et le Sénégal.

On trouve des pièces de 5, 10, 25, 50, 100, 200, 250, 500 et des billets de 1000, 2000, 5000 et 10 000 F CFA. Le taux de change est sur la base de nos anciens francs (mes anciens francs, pas ceux des grands-parents  ) soit 1 € = 655,957 F CFA.

Le problème se pose quand vous changez de l’argent, mettons 100 euros : on vous donne 650 000 F CFA en billets de 10 000. La plupart des produits de la vie de tous les jours ne dépassant pas quelques centaines de francs voire dizaines, le vendeur n’aura en général pas la monnaie. Soit il va gentillement voire un voisin qui va lui faire la monnaie soit il peut tout simplement refuser le billet et donc la vente. Quelques exemples de prix :

- Une baguette = 130 F CFA

- Un riz sauce tomate = 500 F CFA

- Le parking pour les vélos = 25 F CFA

- Une bouteille d’eau de 1,5 L = 500 F CFA tandis que 3 sachets plastique de cette même eau d’une contenance de 50 cL coûtent 150 F CFA (on ne se fait avoir qu’une fois).

- Le Fanta de 50 cl = 450 F CFA

- La bière de 66 cL = 700 F CFA

- Le trajet en taxi = 200 F CFA

- Le voyage en car de 4h (Ouaga – Fada) = 4000 F CFA

19 mars 2010

Quelques nouvelles d'Afrique.

Voici bientôt une semaine que vous êtes sans nouvelles de ma part... Oulala que ce passe-t-il ??? et bah pas grand chose pour ainsi dire. Ah si mes pantalons sont devenus trop grands malgré ma ceinture... Tout cela devrait rentrer dans l'ordre très rapidement à partir du 27 mars notamment grâce aux goûters brioche-nutella. Première chose que je fais en rentrant à la maison, je me pèse... Je suis parti à 78 kgs... Combien au retour ??? Des nouvelles des arbres : ça pousse, ça pousse, les arrosages quotidiens y sont pour quelque chose car la chaleur ne fait pas de cadeau ici. Mais c'est seulement l'histoire de 2-3 ans ensuite les arbres se débrouillent tout seul comme des grands... Et encore pendant la saison des pluies, on arrête bien évidemment l'arrosage, on veille juste à entretenir la parcelle et à surveiller les maladies ou autres parasites pouvant endommager les arbres. Des nouvelles du village : cette semaine, il y avait des rencontres genre Taizé ou JMJ. En taille mini cela s'entend (une centaine de personnes). Les journées étaient rythmées au son des instruments de musiques, chants et claquements de mains suivit de lecture des évangiles et de prières. Tout ça matin, après-midi et soir. J'ai assisté à une des rencontres traduite pour moi par un villageois. Hier soir pour clore ces rencontres, il y avait la projection d'un film. Tout le village était présent car la télévision est une chose formidable surtout quand on vit dans la brousse africaine sans électricité. C'était un film typiquement manichéen: Satan veut pervertir le monde. Heureusement le Pasteur Philippe est là et parcours les villages pour rompre les enchantements lancés par le Diable grâce à la formule magique "Au nom de Jésus, sors de ce corps." A ce moment là, tout le monde applaudi. Et quand un des méchants s'enfuie en courant, tout le monde éclate de rire. C'est vraiment drôle à voir (les réactions des villageois, pas le film qui ne mériterait pas le moindre commentaire positif en France). Le vent se lève de plus en plus tôt. Quand je suis arrivé, il n'y avait pour ainsi dire pas de vent. Puis peu à peu, il a commencé à se lever en milieu de journée et maintenant c'est dès le matin que l'on y a droit. C'est l'harmattan, ce vent chaud qui vient du désert. Il réchauffe l'air et les esprits, rend l'eau chaude ce qui est parfait pour boire un café ou un thé (véridique, l'eau est brûlante en fin de journée) et transporte la poussière dans les moindres recoins. Je pars mardi prochain du village pour pour rentrer le vendredi suivant en France. Je passerais donc la fin de mon séjour à Ouagadougou afin de découvrir un peu plus en profondeur cette ville que je n'ai pour l'instant que traversée rapidement. Après-demain dimanche, je fais un repas avec les 15 jeunes de l'association et les 4 acteurs du jardin fruitier qui vont continuer d'arroser après mon départ.
13 mars 2010

Photos

Voici une nouvelle série de photos rien que pour vous :

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Parmi tous les animaux qui existent sur cette planète, il est une espèce qui m'horrifie plus qu'une autre, j'ai nommé les araignées... Alors dites vous que ma lampe fait environ 10 cm de long, que ces araignées sortent le soir et se promènent dans la cour de la concession pendant que mes pieds foulent ce même sol... J'en ai des frissons rien que d'y repenser :-) Aux âmes courageuses, l'Afrique et ces merveilles vous attendent...

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En France nous avons la moutarde Maille, au Burkina, ils ont le savon MY. Ce sont en fait les intiales du nom et du prénom de la personne qui a fabriqué le savon.

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Ma nouvelle chambre, ouverte sur le monde.

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Un de mes plats préféré, le riz haricot, un délice que j'arrive à finir malgré les quantités que me prépare Malata : une pleine assiette que je peux facilement partager en deux assiettes de tailles raisonnables.

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Les pains du boulanger de Komadougou, si bons mais malheureusement si peu souvent disponible à la vente.

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A défaut de landeau, lit ou de tout autre accessoire pour bébé si habituel en France, voici le carton range bébé.

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Voici un stop qui m'a valu 2000 F d'amende (3 euros). La circulation ici est tellement anarchique et différente de la France que j'ai été assez surpris quand un policier me siffle parce que je ne me suis pas arrêté au stop. Au passage, celui-ci est tellement en retrait de la route que s'arrêter à sa hauteur ne sert strictement à rien et que l'on est obligé de s'arrêter au niveau du goudron de toute façon.

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Voici Marcelline, une des 4 filles de Paul et Malata qui m'apporte mon repas du soir. Ici dès son plus jeune âge, une fille est pleinement investi de son futur rôle d'épouse et de mère...

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"Une poule sur un mur qui picore du pain dur." Faute de pain dur, les poules burkinabés (pas de féminin) font des bonds spectaculaires pour trouver à manger. Personnellement je n'avais encore jamais vu des poules perchées dans un arbre. En un saut prodigieux et quelques battements d'ailes, elles sautent le mur de ma concession (1 mètre 50) et viennent manger les feuilles des arbres que j'ai planté le mois dernier. Pour ceux qui ont vu le film Chicken Run, ça ressemble un peu à ça... On dit que l'amour donne des ailes, ici c'est la faim...

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