African's life
Pour ceux qui ne connaissent pas l'Afrique, ça a quelque chose de suprenant tellement il existe des décalages culturels, mais c'est ça qui fait toute la richesse d'un voyage et qui me rend happy :
- la notion du temps est différentes à 200 %. Lorsque l'on arrive d'Europe où tout va très vite, on n'aime en général pas perdre son temps. Ici c'est l'inverse : non pas que les africains aiment perdre leur temps mais par exemple, ce n'est pas la peine de prévoir un planning, il ne sera pas tenu. Ils passent beaucoup de temps à discuter, à parler de choses et d'autres. En ce moment c'est la saison sèche, et il y a moins de boulot en plus. Ce n'est pas évident pour moi d'attendre sans rien faire... Une habitude de plus à prendre.
- je retrouve aussi quelque chose qui m'avait surpris au Cambodge : l'impression que tous les burkinabé vendent quelque chose mais du coup qui achète ? (sachant qu'il n'y a pas spécialement de touristes en ce moment)
- dans les rues, une quantité phénomènale de deux roues notamment et quelques voitures. Les piétons ne sont absolument pas prioritaires et attention donc à ne pas traverser à la sauvage en se disant comme en France : "elle va bien s'arrêter, cette voiture" Je n'ai pas encore vu d'accident malgré le fait que c'est un peu la règle du chacun pour soi qui prime sur la route et surtout personne n'a de casque.
- on a visité plusieurs organismes pour des demandes de renseignements concernant mon projet et quel n'était pas mon étonnement à chaque fois de trouver des bâtiments parciellements vides, des personnes dans des bureaux qui donnent l'impression que si elles n'étaient pas là ça ne changerait rien.
- quand on est blanc dans un pays d'Afrique, on se fait accoster dans tous les sens : j'ai eu le cas de quelqu'un qui se pose à côté de moi alors qu'on mangeait ce midi. Il commence à me montrer une carte de Ouagadougou. Gentillement je l'écoute et il me dit: "tu peux payer maintenant si tu veux." Je n'avais pas vraiment envie étant donné que je ne reste que deux jours à Ouaga. Au final je lui ai acheté Le Monde daté d'hier mais qui me serait plus utile de toute façon.
Attention, tout ce que je dis là n'est absolument pas une critique de la vie africaine !!! Bien au contraire c'est ce qui en fait tout son charme et c'est ce qui m'avait manqué en Irlande qui est finalement (en dehors de la langue) comme la France sur le plan culturel... Alors vive les décalages culturels et à bientôt pour de nouveaux épisodes !!!